Archives d'Auguste Haus

  • Accès et consultation : Le fonds Auguste Haus  est accessible aux heures d'ouverture de la salle de lecture des AGR2. Son contenu est librement consultable (modalités de consultation). Quant aux photos rassemblées par Auguste Haus, elles sont accessibles en ligne sous forme numérique via le catalogue de la photothèque ou sur les écrans de la salle de lecture en introduisant le terme de recherche « A. Haus » dans la partie « Photothèque » du moteur de recherche.
  • Numérisation : Le fonds d'archives n'est pas numérisé , mais les photos le sont.
  • Reproduction :  Le contenu du fonds peut être librement reproduit en salle de lecture. Pour toute demande de reproduction par les équipes du CegeSoma, les informations pratiques sont disponibles ici.
  • Instruments de recherche : Inventaire AA738

Description du fonds :

Documents concernant Auguste Haus

Ces archives traitent principalement de la carrière militaire et de l’activité dans la résistance de Auguste Haus, mais on y trouve également des documents liés à l’arrestation de sa femme, née Marguerite Depuydt et de sa fille Héliane Haus, ainsi que des archives familiales n’ayant aucun rapport avec cette période. 52 photos visualisant la carrière militaire de Haus complètent ce fonds.

Auguste Haus naît à Nevel le 18 janvier 1892. Ayant fui la Belgique après l’invasion allemande en 1914, Auguste Haus s’engage en février 1915 comme volontaire de guerre et termine le conflit sur le front de l'Yser avec le grade de capitaine. Nommé major d’infanterie en décembre 1939, il participe à la Campagne des 18 jours avant d’être envoyé en captivité en Allemagne entre le 15 juin 1940 et le début du mois de mai 1942. Revenu en Belgique pour cause de maladie, il intègre la Légion belge le 4 juin 1942 dans le secteur de Flandre orientale. Fin 1943, il devient commandant de la province du mouvement qui prendra en juin 1944 le nom d'Armée secrète. Alors que les arrestations se multiplient en Flandre occidentale, Haus est placé à la tête de la zone couvrant les deux Flandre afin de pallier à l’absence de cadres. À partir du 1er juin 1944, il procède à de nombreux sabotages pour le compte des alliés et assistera ceux-ci lors de la libération de la Belgique. Le 18 juillet 1944, la police allemande se présente à son domicile à Gand et compte tenu de son absence, arrête son épouse et sa fille qui décèderont toutes deux à Ravensbrück en décembre 1944. Désigné comme président de la Nationale Erkentelijkheidscommissie der Provincie Oost-Vlanderen en octobre 1944, il décède à Gand le 15 septembre 1948.

Pour en savoir plus :

  • Henri Bernard (dir.), L'Armée Secrète, 1940-1944, Gembloux : Duculot, 1986.
  • Victor Marquet, Contribution à l’histoire de l’Armée secrète 1940-1944, Bruxelles, 6 fasc., 1991-1995.