Max Londot, chef du service de renseignements Luc-Marc. Photo du fonds Fernand Strubbe, photo n° 64059, Copyrights CegeSoma/Archives de l'Etat.

Archives de Fernand Strubbe

  • Accès et consultation : Le fonds Fernand Strubbe  est accessible aux heures d'ouverture de la salle de lecture des AGR2. Son contenu est librement consultable (modalités de consultation). Quant aux photos rassemblées par Fernand Strubbe, elles sont accessibles en ligne sous format numérique via le catalogue de la photothèque ou sur les écrans de la salle de lecture en introduisant le terme de recherche "Fonds Fernand Strubbe" dans la partie 'photothèque' du moteur de recherche.
  • Numérisation : Le fonds d'archives n'est pas numérisé mais les photos le sont.
  • Reproduction :  Le contenu des archives papier peut être librement reproduit en salle de lecture. Pour toute demande de reproduction par les équipes du CegeSoma, les informations pratiques sont disponibles ici.
  • Instruments de recherche : Inventaire AA1453

Description du fonds :

Archives Fernand Strubbe relatives aux services de renseignement et d'action en vue de la réalisation de son livre Services secrets et à son activité personnelle dans le service Marc

Cédées au CegeSoma par Fernand Strubbe lui-même en 1995, ses archives abordent des sujets tels que son rôle au sein de la Résistance et de réseaux tels que Ali-France et ensuite Luc-Marc, ou encore ses recherches pour la rédaction de son ouvrage sur les services secrets belges. 54 photos d'agents de renseignements et d'action complètent le fonds.

Fernand Strubbe (Ypres, 17 juin 1921 - 2002) débute la guerre en tant que volontaire de carrière avec pour but de servir dans l’aviation belge. Envoyé en France pour terminer sa formation, il se retrouve finalement à Dixmude et puis au front, avant d’être fait prisonnier lors de la capitulation de l’armée belge. Interné en Allemagne, il revient en Belgique en juillet 1940. Ayant pour objectif de rejoindre les forces aériennes parties à Londres, il contacte un membre du réseau Ali-France. Ce dernier parvient toutefois à le convaincre de rester et d’entrer dans la résistance en Belgique. Coupé d'Ali-France suite à l'arrestation de son recruteur en décembre 1941, il rejoint le service de renseignements Luc-Marc. Avec sa sectiuon, il couvre à la fin de l'Occupation une grande partie de la Flandre et du nord de la France.

À la libération, il continue à fournir de nombreux renseignements et rejoint la Sureté de l’Etat. Après-guerre, il obtient le grade de Capitaine A.R.A. et obtient des postes importants au sein de l’Union Royale des Services de Renseignement et d’Action. Il poursuit en parallèle une carrière militaire qui l’amènera au sein de la nouvelle Force Aérienne.

Pour en savoir plus :