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Archives de Lucien De Geyter

  • Accès et consultation : Le fonds Lucien De Geyter est accessible aux heures d'ouverture de la salle de lecture des AGR2. Son contenu est librement consultable (modalités de consultation).
  • Numérisation : Non numérisé.
  • Reproduction :  Le contenu du fonds peut être librement reproduit en salle de lecture. Pour toute demande de reproduction par les équipes du CegeSoma, les informations pratiques sont disponibles ici.
  • Instruments de recherche : Inventaire AA1550

Description du fonds :

Collection de Lucien De Geyter concernant sa propre déportation et les camps de concentration en général

Les archives Lucien De Geyter contiennent une documentation importante sur sa vie personnelle et son action au sein de la Résistance mais surtout sur sa déportation et le fonctionnement des camps de concentration. Celles-ci sont composées de documents rassemblés après la guerre par De Geyter dans un but de transmission de mémoire. Afin d’en faciliter la consultation, le CegeSoma a réorganisé de manière thématique les documents tout en veillant à maintenir une cohérence chronologique au sein des divers dossiers.

Né à Puurs le 16 janvier 1921, Lucien De Geyter décède à Bornem le 25 juillet 1994. Entré dans le groupe De Zwarte Hand, créé en 1940 après l’invasion allemande, Lucien De Geyter participe à des actions de résistance dans la région du Rupel. Il est arrêté le 27 octobre 1941 et commence ainsi un long périple. Transféré à Breendonk, Anvers et Forest, il est envoyé le 29 février 1942 au camp de concentration de Wuppertal. De Geyter passe également par les camps de Esterwegen, Börgermoor, Laband, Buchenwald, Gross Strehlitz au sein desquels il purge une peine de travail forcé d’une durée de 7 ans et demi. Rescapé de la « marche de la mort » organisé par les nazis pour évacuer les camps de concentration suite à l’avance des alliés, il est libéré par les soviétiques, malade, au camp de Terezin. Lucien De Geyter, soigné dans un premier temps en Allemagne, retrouve finalement les siens le 1er juillet 1945. Il devient, après la guerre, membre de l’Amicale De Zwarte Hand et poursuivra son devoir de mémoire.

Pour en savoir plus :

  • Maerten, Fabrice. "La résistance en Belgique, 1940-1944". In Le fort de Breendonk. Le camp de la terreur nazie en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Dossier pédagogique. Bruxelles : Racine, 2006, p. 33-59.
  • Maerten Fabrice, "La résistance en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale", http://www.democratieoubarbari...
  • Verhoeyen, Étienne. "Quatrième partie : la résistance". In La Belgique occupée. De l’an 40 à la Libération. Bruxelles : De Boeck-Wesmael, 1994, p. 331-511
  • Mampaey, Tjen. De Zwarte Hand : Het verzet tegen de nazi's in Klein-Brabant en de Rupelstreek. Berchem : EPO, 2018.
  • Van Kamp, Kurt. Het verzet van de Zwarte Hand : Een fataal avontuur. Antwerpen : Davidsfonds, 2019.
  • Maerten, Fabrice. Papy était-il un héros ? Sur les traces des hommes et des femmes dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Bruxelles : Racine, 2020.