Archives du Groupe G

  • Accès et consultation : Le fonds du Groupe G est accessible aux heures d'ouverture dans la salle de lecture des AGR2. Son contenu est librement consultable (modalités de consultation).
  • Numérisation : Non numérisé
  • Reproduction : Le contenu du fonds peut être librement reproduit en salle de lecture. Pour toute demande de reproduction par les équipes du CegeSoma, les informations pratiques sont disponibles ici.
  • Instruments de recherche : Inventaire AA977 (Archives du Groupe G),  Inventaire AA1137 (Service de Renseignements et d’Action dans la Région liégeoise : Réseau Zéro, Service D et Groupe G). La liste des dossiers personnels des membres du Groupe G, non reprise dans l'inventaire AA977, est disponible auprès du personnel de la salle de lecture du CegeSoma.

Description du fonds :

Archives liées à la 'liquidation' du Groupe général de Sabotage de Belgique, dit Groupe G, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, [1942-1982]

Les archives du Groupe G (AA977) rassemblent des documents relatifs à des associations créées dans le prolongement des mouvements de résistance après-guerre et des documents concernant le Groupe G proprement dit. Dans la partie relative au Groupe G, le chercheur trouvera principalement le Rapport général, complété par le Rapport technique, qui développent la stratégie mise en œuvre par le groupe ; la collection presque complète des dossiers individuels des membres du Groupe. Le fonds AA1137 contient également des dossiers de membres du Groupe G, cette fois spécifiquement pour la région liégeoise.

“Le Groupe général de Sabotage de Belgique”, dit “Groupe G”, est fondé en 1942 par Jean Burgers, à l’initiative de membres du corps professoral ou d’anciens de l’U.L.B. grâce notamment à des contacts avec le major André Wendelen, parachuté de Londres et chargé de  l’organisation du sabotage en Belgique. Le rôle du groupe G est de contribuer, par un sabotage scientifiquement étudié et organisé, non susceptible d’entrainer des représailles contre la population, de freiner, et si possible de détruire, l’apport économique et industriel que la Belgique occupée est contrainte d’apporter à l’Allemagne nazie. Les objectifs privilégiés sont le sabotage des moyens de communications et de la transmission de l’énergie électrique.

Le Groupe G a été mis en liquidation le 15 octobre 1944, date de la démobilisation des groupements de Résistance.

Pour en savoir plus :

  • Fabrice Maerten, Groupe G sur Belgium WWII
  • A. L. A. Beeken, Message pour Philomène, Bruxelles : Editions du Métro, 1948.
  • William Ugeux, Le Groupe G (1942-1944) : deux héros de la Résistance : Jean Burgers et Robert Leclercq, Paris, Bruxelles : Elsevier Sequoia, 1978.